La spontanéité, comme beaucoup de choses, consiste à apprendre à faire confiance à votre intuition. Certaines personnes sont peut-être trop spontanées : le tatouage à 3 h du matin, la paire de chaussures à 800 $. Mais pour beaucoup d’entre nous, ce peut être l’inverse : les petites décisions sont aussi lourdes que celles de la Cour suprême, la vie de tous les jours est très routinière et la spontanéité, même infime, peut nécessiter beaucoup de planification.
Peut-être est-il temps de vous détendre ?
- Écoutez votre intuition.
Vous allez être d’accord : ce qui fait obstacle à la spontanéité est votre raison, souvent prudente et anxieuse : les « pensez-y deux fois », les « devriez-vous ou ne devriez-vous pas », ou « qu’est-ce que les autres vont penser ». Nous parvenons à réduire une grande partie de ce bavardage mental en se concentrant sur la routine et notre pilote automatique.
La spontanéité ne réside pas dans votre tête, mais au niveau de votre intuition. Vous devez essayer d’être plus consciente de ses sentiments, aussi calmes soient-ils, afin d’apprendre à les écouter, à augmenter leur pouvoir et à compter sur eux comme source d’information.
Commencez par simplement demander ce que vous pensez d’une situation précise sans rejeter ce que vous ressentez. Accueillez plutôt vos sentiments. Mieux encore, poser une action en accord avec votre intuition.
2. Commencez petit.
Vous avez envie d’une pizza? Allez-y. Vous n’avez pas envie de travailler vendredi? Prenez congé. Vous ne voulez pas passer l’aspirateur et préférez faire une randonnée? Go.
Il ne s’agit pas de pizza, de vendredi ou d’aspirateur. Il s’agit de passer à l’action pour renforcer ces circuits dans votre cerveau. Ce qui arrivera probablement est le sentiment de culpabilité d’avoir pris une journée de repos ou de ne pas avoir fait de ménage. C’est normal. Les anciens circuits se déclenchent. Encouragez-vous et continuez d’avancer.
Si tu attends d’être prêt, tu vas attendre toute ta vie.
3. Voyez plus grand.
Comment se sont passées ces petites étapes? Le moment est venu de passer à un autre niveau. Choisissez une journée où vous avez congé. Résistez à votre envie habituelle d’enclencher le pilote automatique et de commencer à nettoyer toute la maison. Plutôt que de vous précipiter, assoyez-vous un moment sur une chaise et ressentez ce que vous avez envie de faire, ce que vous souhaitez faire. Vous ne savez pas? Attendez. Résistez à l’envie d’embarquer dans votre routine.
Vous pouvez vous asseoir un moment. Tout va bien. Attendez de ressentir un sentiment fort ou de voir une image forte qui vous attire. Vous avez envie d’aller au cinéma en plein après-midi? Ou d’aller voir votre tante à quelques heures de route? D’envoyer un texto à votre amie en lui disant qu’une chanson vous a fait penser à elle?
Ne vous inquiétez pas de vivre une journée sans la planifier. Concentrez-vous et posez des gestes (sauf si cela implique quelque chose d’illégal!). Agissez puis prenez une autre pause. Créez une journée de spontanéité imprévue!
4. Conditionnez votre esprit.
Créez un mantra puissant pour vous rappeler de foncer. Par exemple, « vivre, c’est foncer ou s’enfoncer! » de Roseline Cardinal. Vous pouvez l’écrire sur un post-it ou en faire un fond d’écran sur votre mobile pour vous le rappeler tout au long de la journée.
Le plus grand échec est de ne pas avoir le courage d’oser. – L’Abbé Pierre
5. Prenez des risques!
Qui ne risque rien, n’a rien! Si vous souhaitez être plus spontanée dans vos discussions, soyez moins prudente et évitez de vous censurer. Allez-y doucement. Osez vous exprimer en levant la main pendant une réunion de travail. Dites à votre copain ou votre fréquentation ce qui vous dérange alors que normalement vous auriez pensé : « ce n’est pas grave ».
Si vous n’y arrivez pas, envoyez un courriel à votre superviseur ou un texto à votre copain pour lui faire part de vos sentiments. Faites-le spontanément! Ne vous inquiétez pas de bien faire les choses, ne modifiez rien par peur. Sentez cette limite de risque qui vous permet de savoir que vous êtes en dehors de votre zone de confort.
Et c’est l’objectif! Élargir cette zone de confort, vous sentir plus à l’aise à prendre des risques, à développer une confiance envers votre intuition plutôt que de compter uniquement sur votre raison.
Il est facile de rester dans notre zone de confort. Une fois par semaine, dites « oui » à quelque chose de nouveau que vous avez toujours voulu essayer. Lorsque vous découvrirez que ce que vous craignez ne se produit pas, votre confiance envers vous-même et votre intuition augmentera. C’est une question de pratique. Toutefois, vous voudrez peut-être faire attention à embrasser le beau mec sur un coup de tête ou achetez ce sac à main à 400$.
6. Laissez le destin décider.
Alors que certaines décisions méritent du temps à être réfléchies, d’autres peuvent être prises plus rapidement. L’action l’emportera toujours sur l’analyse. La paralysie et la peur peuvent vous empêcher d’être spontanée dans vos choix.
Si vous avez du mal à prendre une décision, remettez-la à l’univers. Faites une prière ou un souhait et voyez ce qui arrive. Ayez la certitude qu’il vous guidera vers le bon choix. Lâcher prise et demander de l’aide vous font gagner du temps et pourraient vous amener vers un résultat positif complètement inattendu.
7. Trouvez votre enfant intérieur.
Les enfants ont une grande facilité à être spontanés. Ils ne ressentent pas les peurs et les prédictions provenant de mauvaises expériences du passé. Essayez quelque chose de nouveau sans aucune idée préconçue – explorez avec un sentiment de curiosité, d’admiration et d’émerveillement. Essayez sans vous soucier du résultat peut vous permettre d’apprécier le moment présent.
Oser, c’est perdre l’équilibre un instant. Ne pas oser, c’est perdre la vie. – Soren Kierkegaard
Quel risque avez-vous pris récemment? Avez-vous tendance à vous laisser guider par votre intuition ou votre raison?