En début de semaine, il occupait mes pensées, comme d’habitude, alors je lui ai écrit. Toutefois, j’ai usé de transparence:
Je pile sur mon orgueil et je te le dis : j’ai hâte de te voir !
M. Le Rockeur : Oh… ce n’est pas une question d’orgueil tsé… je t’écris tantôt. En soirée !
Puis, je suis tombée sur un article, sur le fil de nouvelles de mon Facebook, ayant pour titre «Célibataires à deux» (http://quebec.huffingtonpost.ca/isabelle-teissier/celibataires-a-deux-amour-celibat-vie-de-couple_b_7745670.html). L’article décrivait exactement ce que je souhaitais comme relation avec M. Le Rockeur, et ce qu’il recherchait aussi. J’ai décidé de lui envoyer en écrivant : « Ça me fait penser à ce que tu me disais l’autre fois ! ».
Une heure plus tard, il m’a répondu.
Lui : C’est beau en crisse tout ça pareil comment c’est écrit et dit… Ça te parle ça?
Moi : C’est ce que j’aimerais. Toi ?
Lui : C’est sûr qu’écrit comme ça, c’est assez parfait….
Moi : Oui… Alors, tu viens me rejoindre quand pour m’avoir dans tes bras ?
Est-ce que je venais vraiment d’écrire ça ? J’étais très inspirée et en feu !
Lui : C’est très cute ça… Dis de même.
Moi : Oui, et pas copié du tout de l’article.
Lui : Lol ! J’ai envie de te voir aussi, ya know ?
Wow ! À la lecture de son message, j’ai ressenti des papillons au ventre. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’il y avait une pincée de négatif.
Moi : So… what’s the problem ?
Lui : Pas de problème… !
Moi : J’hésite entre un vrai pouce, un «cool» ou un sourire.
Lui : Hum. C’est bon signe alors.
Moi : Totalement !
Lui : All right. Parce que c’est vrai que t’avoir dans mon lit, dans mes bras, c’est crissement bon.
Wow ! Venait-il vraiment de m’écrire ça ? Pour moi, être dans ses bras était le paradis. Un peu gênée et pour me protéger, j’ai tenté de faire une blague (je sais, c’est con !).
Moi : Pis dans mon lit ?
Lui : Parfait, parfait ! Si c’est bon pour toi aussi, of course.
Moi : J’allais répondre… ce n’est pas bon… C’est magni-fuckin-fique.
Lui : Vrai de vrai pouce.
J’avais le sourire. Il me rendait heureuse. J’étais encore sur un nuage. Pour me faire rire, il m’a envoyé une photo de lui avec son affreux t-shirt lime. Et moi, pour l’agacer, je lui ai envoyé une photo en lingerie.
Lui : Je peux t’envoyer une autre photo de mon t-shirt n’importe quand. Tu es très sexy…
Moi : Contente que ça te plaise…
Lui : Oui, ça me plaît… Pas mal.
Moi : Mais encore ?
Lui : Ça me donne franchement le goût d’être avec toi et de passer ma main dans tes cheveux. Serrer mes doigts sur ta nuque. T’embrasser et laisser glisser ma bouche sur la courbe de ton cou. Mais comme je suis tout seul… je vais regarder ta photo encore quelques instants…
Moi : J’avoue avoir fermé les yeux pour imaginer tout ça
Lui : Et puis ? Ça t’a fait quoi ?
Moi : Un genre de vertige au ventre qui me donne vraiment envie que tu sois là.
Traduction : je ressentais des maudits papillons.